Le roman de Kalim Aguidem que vient d’éditer Dar El Gharb est d’abord un roman de la mémoire éclatée. La mémoire d’un peuple qui ne sait pas où il va. Qui ne sait pas ce qu’il veut. Qui ne sait pas qu’on l’a durablement spolié de ce qu’il y a de mieux dans l’être humain, l’optimisme.
C’est aussi une sorte de carnet de voyage intime d’un homme qui comprend la difficulté de vivre mais qui ne comprend pas que l’on puisse cultiver l’aliénation au point d’en faire l’unique et exclusif repère d’un pays qu’il ne nomme pas sinon par des noms fantaisistes mais que l’on devine. Kalim (probablement un pseudo) c’est Noé qui attend le déluge mais c’est aussi le témoin désabusé d’une époque grandement abusée dans ses fondements et ses promesses.
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