L’objectif de Francis Jeanson est certes de hâter la victoire du peuple algérien qui n’est pas le seul à savoir inéluctable, comme en témoignent les positions de Raymond Aron, dès 1957, dans La Tragédie algérienne.
Il est aussi et surtout de faire en sorte que la victoire algérienne soit également une victoire française. Non pas une indépendance froide fondée sur le seul retrait français au vu de considérations stratégiques et de calculs économiques, mais une indépendance chaleureuse, résultat des luttes conjointes, une indépendance osmotique que préfigurerait, en pointillés, la formidable synergie réalisée entre le “réseau Jeanson”, la Fédération de France du FLN et les 400 000 émigrés en France. Cette synergie a en effet permis à l’Algérie en guerre de bénéficier d’une indépendance financière inégalée dans l’histoire des mouvements de libération nationale.
Que Francis Jeanson et ses camarades de combat trouvent ici une nouvelle fois l’expression de la chaleureuse gratitude du peuple algérien.
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